En fin d’une formation ou d’un travail psychothérapique dans un atelier de psychodrame, chaque participant quitte le groupe en son temps.

Le participant, une fois sa décision prise, en accord avec les psychodramatistes animant cet atelier, vient annoncer son départ dans l’amorce d’une séance.
Dans cette coupure d’avec ceux qui restent, s’évoque souvent une question de séparation essentielle dans l’épreuve des liens maternels.

Une épreuve insistante n’ayant jamais pris la consistance d’une narration.

Ce surgissement de la « face nord »du transfert maternel ne  résonnerait-il pas, de façon plus vaste, avec l’histoire même de la psychanalyse ?

Une des première scission du mouvement psychanalytique, se produit avec Otto Rank, fils adoptif de Freud (il y avait une génération d’écart d’âge entre eux). Seul analyste avec lequel Freud écrivait à quatre mains certains textes,

il devient le premier secrétaire de la société psychanalytique de Vienne, puis le fondateur de la revue Imago.
La rupture avec Freud se fit autour du transfert maternel par l’écriture d’un livre, « Le traumatisme de la naissance »; aujourd’hui nous dirions Les 1000 premiers jours.

Otto Rank fut le premier à mettre l’accent sur la relation entre mère et jeune enfant.

      Je vous invite à entrer dans l’œuvre de ce grand érudit et fin clinicien par un autre de ses ouvrages :

 « L’art et l’artiste. Créativité et développement de la personnalité »* où il interroge le lien entre les œuvres d’art et la création de nous même.

*Petite bibliothèque Payot 2014